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La chaire Transformations de l’action publique portée par la Fondation Sciences Po Lyon, et Berger-Levrault, éditeur dédié au secteur public allient leurs compétences et leurs expertises au sein de la collection « Au fil du débat », en lançant une série dédiée intitulée « Action publique ».

L’action publique face à la pandémie
Avant, pendant, après la crise

Sous la direction de Christian Paul

Issu des premières Rencontres de la chaire tenues à Lyon en octobre dernier, ce premier ouvrage croise retours d’expériences d’acteurs confrontés à la pandémie et analyses de chercheurs de multiples disciplines.

Il propose une réflexion sur ces questions toujours non résolues : comment la pandémie s’est-elle glissée dans les failles de l’État et du système de santé ? Comment mieux affronter demain nos vulnérabilités ?

L’investigation en quasi-temps réel met à jour de nombreuses pistes d’innovation, d’apprentissage, de transformation ou de consolidation.

Cet ouvrage inaugure la collection Au fil du débat-Action publique, fruit du partenariat avec les éditions Berger-Levrault.

Consulter le communiqué de presse.

« L’État qu’il nous faut. Des relations à renouer dans le nouveau régime climatique »

co-écrit par Daniel AgacinskiRomain Beaucher et Céline Danion

En partant de leurs expériences du fonctionnement de la puissance publique, les auteurs esquissent ce que serait “l’État qu’il nous faut”, pour bâtir de nouvelles relations entre l’État et les citoyens. Dans cette perspective, l’ouvrage procède à un retour critique sur les démarches de “modernisation” qui ont plutôt affaibli l’État ces dernières décennies et met à nu les fausses évidences dans lesquelles s’enlise le débat public.

À partir d’une analyse du fonctionnement de l’action publique, et d’un riche détour par les politiques culturelles, les auteurs proposent des actions concrètes afin que les citoyens, la société civile et l’État retrouvent une capacité d’agir à même de relever les défis du siècle tout en préservant la démocratie.

Ils concluent leur essai par une fiction : les 24 premières heures d’un président de la République nouvellement élu qui mettrait en œuvre les idées contenues dans cet ouvrage.

Cet essai a pour ambition de contribuer à cette discussion démocratique qu’il est urgent d’engager, à quelques mois des élections de 2022.

L’essai a été présenté et discuté lors des 2èmes rencontres de la Chaire Transformations de l’action publique dédiées à « L’action publique dans l’élection présidentielle de 2022 », le 30 novembre prochain à Sciences Po Lyon. 

Consulter le communiqué de presse.

Maîtriser l’IA au service de l’action publique: une responsabilité individuelle et collective

Sous la direction de Christian Paul et Daniel Le Métayer

Dans d’innombrables organisations publiques ou privées réalisant des activités de production de services, l’intelligence artificielle prend une place inimaginable il y a encore dix ans. L’accélération, permise par des apprentissages engloutissant des masses considérables de données et d’images, n’est pas un mythe.

Mais qu’en est-il réellement dans le monde public ? Où trouver les promesses tenues et les expérimentations marquantes ? Et surtout, qui assume la responsabilité d’éclairer et de maîtriser le déploiement de ces nouveaux systèmes auxquels beaucoup prêtent un immense avenir sans pouvoir en identifier ni l’agenda ni les risques ?

C’est la question centrale de cet ouvrage : comprendre comment les autorités publiques à tous les niveaux, les développeurs numériques et les entreprises, les citoyens/usagers jouent – ou ne jouent pas – un rôle dans l’histoire de l’intelligence artificielle mobilisée pour la transformation de l’action publique. Quelles responsabilités individuelles et collectives doit-on affirmer pour que cette grande aventure humaine et technologique ne vire pas au fiasco ou au cauchemar ?

À l’heure où s’écrit ce livre, l’intelligence artificielle ne révolutionne pas – ou pas encore – le monde public. Les applications les plus communément expérimentées ou déjà déployées ont pour principaux objectifs l’automatisation de tâches bureaucratiques répétitives, la surveillance, l’aide à la décision ou le diagnostic en santé.

Mais qu’en sera-t-il demain ? Que l’on conteste ses bienfaits ou que l’on redoute ses risques, l’intelligence artificielle contient néanmoins d’immenses potentiels. Ange ou démon ? Le débat public sur l’IA doit avoir lieu sans retard et sans tabous, en considérant ses multiples facettes. Il doit impliquer tous les acteurs concernés et reposer sur des faits plutôt que des idées préconçues. L’enterrer ou l’édulcorer serait une faute démocratique majeure.

Ce livre est le troisième titre de la collection « Au fil du débat-Action publique », créée par la chaire Transformations de l’action publique de Sciences Po Lyon en partenariat avec les éditions Berger-Levrault.

 

 Design des mondes ruraux :

ce que le design fait à la campagne (et inversement) »,

sous la direction d’Emmanuel Tiblouxl

Qu’est-ce que le design vient donc faire à la campagne ? Né avec la Révolution industrielle et l’expansion des villes, celui-ci n’est-il pas aux antipodes de la vie rurale et de ses territoires frappés par la désindustrialisation ?

S’il est assurément lié à la modernité industrielle et urbaine, le design n’en est pas pour autant l’apanage. Renvoyant à une démarche de conception et de projection, il excède aussi bien la sphère de l’objet que le domaine de l’industrie ou du luxe. Il est avant tout une méthodologie qui donne la priorité à l’usage, envisagé aussi bien comme point de départ que comme finalité.

Or, les campagnes sont aujourd’hui affectées d’une ambivalence qui se prête particulièrement à une telle approche. En même temps qu’elles sont en proie à diverses formes de déprise (démographique, agricole, industrielle, commerciale et des services), elles connaissent un regain d’attractivité sous l’effet d’une sensibilité écologique croissante. Dans cette situation paradoxale, les territoires ruraux concentrent des problématiques d’usages et de relation dont le design peut se saisir sur la base d’un intérêt mutuel. Ce que le design peut apporter à la campagne, c’est une méthodologie et une approche pertinentes à propos de questions qui s’y posent avec la plus grande acuité : mobilité, vieillissement de la population, alimentation, accès aux services et aux réseaux d’information et de distribution, conflits d’usages entre populations locales et nouveaux habitants, etc.

Ce que la campagne peut apporter au design, c’est un accès à des formes de connexion à la terre et au vivant, à des expériences situées, à des savoir-faire et des réseaux de solidarité, à des échelles réduites et adéquates qui peuvent nourrir nos façons de vivre et d’habiter à l’échelle terrestre. Tel est le double mouvement que décrit ce livre, à la croisée de la géographie, l’histoire, l’anthropologie, l’économie, la politique, la morale et l’esthétique.

« Design des mondes ruraux » est le quatrième titre de la collection Au fil du débat – Action publique, fruit du partenariat entre les éditions Berger-Levrault et la chaire Transformations de l’action publique de Sciences Po Lyon, dirigée par Christian Paul.

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